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 Akasuna no Sasori, le maître du théâtre rouge

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Akasuna no SasoriMessages : 15
Date d'inscription : 13/09/2014

Fiche ninja
Rang - Niveau: S - 35
Expérience:
Akasuna no Sasori, le maître du théâtre rouge Left_bar_bleue148/400Akasuna no Sasori, le maître du théâtre rouge Empty_bar_bleue  (148/400)
Informations ninja:
Akasuna no Sasori
Membre d'Akatsuki
Akasuna no Sasori, le maître du théâtre rouge EmptyDim 14 Sep - 14:24

Présentation   d’Akasuna no Sasori




Informations
▌Nom : néant
▌Prénom : Sasori
▌Surnom : Akasuna no Sasori

▌Âge : 35 ans
▌Sexe : Masculin.

▌Lieu de naissance : Suna.
▌Village : Suna.
▌Grade et niveau : Ninja d’élite, déserteur de rang S et membre d’Akatsuki.
Psychologie

Le décor est planté, l’acteur est en place, maintenant il faut écrire le script avant que le spectacle de marionnette ne commence. Voilà la note donnée aux autres acteurs sur Akasuna no Sasori.
Avec un physique aussi marqué, une apparente monstruosité, il est naturel de s’intéresser à ce qui aura pu amener un homme à modifier son corps au point de le détruire. La psyché, miroir brisé de Sasori. Qui de l’image ou de celui qui se trouve devant le miroir a initié les monstruosités ? Image ou réalité, deux concepts mêlés à l’éternité qui, chez Sasori forment un noir tryptique. La première chose qu’on peut dire sur Sasori est qu’il a été un enfant aimant et solitaire, arraché très jeune à l’amour de ses parents, cela fut l’élément déclencheur de ses traumatismes. Cela aurait pu en rester-là, mais il faut également préciser autre chose, Sasori est extrêmement intelligent, une intelligence qui dépasse de très loin ce que des gens décrits comme génies peuvent faire. C’est cette intelligence et un don naturel pour le Kugutsu et la chimie qui le poussèrent à évoluer sur les sentiers de la perdition. Froid et totalement détaché, Sasori poursuit une étrange quête, celle de se débarrasser totalement de son humanité et de ses faiblesses. Les sentiments et tout ce qui caractérise la faiblesse des insectes que sont les hommes à ses yeux. La quête d’une éternité et d’un Art insatiable, dépasser ceux qui ont fondé le Kugutsu et pousser toujours plus loin les limites de cet Art naissant.
 
L’Art…Je vous en parle dès le début, de là semblent émaner toutes les psychoses de Sasori, mais au final, qu’est-ce ? Entendre un être synthétique qui veut se débarrasser de sa part résiduelle d’humanité vous parler d’Art, cela vous paraîtra paradoxal et vous aurez raison : la définition intrinsèque de l’Art n’est-elle pas l’expression de l’Humanité ? L’Art aux yeux de Sasori est ce qui est beau, ce qui dure. Ses créations d’Hitokugutsu, ses marionnettes humaines, voilà ce qu’est l’Art à ses yeux. Au fond, il n’est que l’instrument de ce concept et recherche constamment de quoi créer, sa matière première : des corps humains. Le marionnettiste n’a en effet aucune attache, aucune affinité politique ni finalement aucun sentiment, cet Art flirte avec un nihilisme abyssal. Ne vous y méprenez pas, le déserteur de Suna qu’il est est une boîte dans une boite. Derrière ce couvert de nihilisme se trouve un homme extrêmement susceptible, toute défaite ou tout plan contrecarré sera pour lui un affront terrible. Fort heureusement, ses aspects méthodiques et son talent extrême l’ont empêché de connaître la défaite jusqu’à présent.
 
Sasori fait pourtant partie de l’Organisation Akatsuki, il est donc un rouage du système. Oui, bien évidemment, s’il a rejoint cette organisation, c’est précisément car on lui permet de faire ce qu’il veut. Les relations avec l’Organisation sont d’ailleurs parfois houleuses, dès qu’il y est entré, Sasori a tué plusieurs membres du groupe. On peut également citer ses désaccords avec Deidara, son partenaire actuel. Deidara considère que l’Art est une chose éphémère et que c’est là ce qui la rend belle. Sasori a toujours considéré que Deidara mourrait jeune et que sa conception de l’Art était erronée, c’est donc précisément ce point de désaccord qui est à l’origine de dispute entre les deux hommes, il faut cependant reconnaître qu’au fond, Sasori respecte Deidara et le considère un peu comme un disciple.
 
Les traits du monstre son dressés, il est prêt à entrer sur scène. C’est tout ? Aucune faiblesse ? Bien sûr que non, ajoutons maintenant la part résiduelle…Celle qui, dans la description physique du personnage fait qu’il n’est pas tout à fait une marionnette et celle, qui, dans la description mentale fera qu’il n’est pas tout à fait débarrassé de son humanité. Le traumatisme initial, la mort de ses parents. Sasori n’a cessé de poursuivre l’éternité, cela a commencé par ces marionnettes à l’effigie de ses parents et cela s’est terminé par un abandon de son humanité. Une bouffée délirante qui l’a peu à peu poussé dans la spirale de la psychose. Sasori est profondément touché par l’absence de ses parents et porte encore cette blessure en lui, ce qui explique, dans l’œuvre originale de Naruto, pourquoi il est défait et se laisse abattre par sa grand-mère…Suicide après que son Art ait été vaincu par Sakura qui a trouvé l’antidote à ses poisons.



Histoire

Acte 1 : un enfant prodigieux.
 
Sasori est né à Suna dans une famille de Shinobi. Très tôt, il démontra une intelligence qui dépassait de très loin celle de ses camarades. Ses parents et sa grand-mère, Chiyo, comprirent que le petit Sasori comprenait plus vite que la moyenne. L’enfant du sable fut aimé par ses parents, il mena une vie normale ses premières années, une vie de rêve même. Si ses parents partaient souvent en mission, sa grand-mère prit le relai dans son éducation et devint alors une sorte de seconde famille pour lui. Il était un enfant calme et timide, dont la gentillesse et l’ouverture sur le monde faisaient la joie de sa famille. Comme la plupart des enfants, Sasori n’aspirait qu’à une chose, l’attention de sa famille et la présence de ses jouets. C’est ainsi que se déroula cette enfance jusqu’à lors, comme la plupart des enfants, ses besoins étaient simples. Beaucoup aujourd’hui vous diront qu’ils ont du mal à imaginer une enfance aussi heureuse pour un criminel de cette ampleur.
 
L’élément perturbateur arriva assez vite…La guerre. La Guerre, ce monstre informe et hérissé d’armes acérées, cette bête impersonnelle qui vida Suna, ne laissant que des vieillards, des femmes et des enfants dans les rues. Une guerre contre qui ? Contre quoi ? Sasori était un enfant, le concept de Grande Guerre Ninja lui échappait, il n’était pas capable de comprendre tout cela et la seule chose qu’il voyait, c’était ses parents qui disparaissaient pour des missions de plus en plus longues. Seulement voilà, un jour l’absence se prolongea…Ses parents ne revinrent plus, ils étaient décédés. La guerre lui avait enlevé ses parents. Tout enfant qu’il était, Sasori ne comprit pas tous les enjeux ni les circonstances, la seule chose qu’il comprit, ce fut que ses parents étaient partis, à jamais, et qu’il ne les reverrait plus. Une réalité horrible, terrifiante, surtout pour un enfant, l’horloge suspendue dont les aiguilles ne bougent plus et sont figées à minuit…L’heure du chaos et de l’apocalypse. Chaos et apocalypse, voilà les termes qui résumaient bien ce qui se passait dans l’esprit de l’enfant qui s’emmura dans un mutisme traduisant sa tristesse. Chiyo était abattue, elle ne savait pas comment faire pour que son petit-fils relève la tête et se libère de ces crises de larmes qui le foudroyaient à chaque fois qu’il voyait des enfants avec leurs parents.
 
Acte II : le prodige de Suna.
 
La réponse vint à Chiyo assez rapidement. Elle fit ce qu’elle savait faire, former un shinobi. Chiyo avait en effet été membre du conseil du village et se sentait responsable de ces guerres sur lesquelles elle avait elle-même statué. Sasori n’était pas encore en âge de rentrer à l’académie, mais l’initier au Kugutsu serait un moyen de trouver un successeur et de vider l’esprit à l’enfant. La magie opéra, le jour où elle lui fit un petit numéro avec ce petit pantin de bois, les yeux de l’enfant pétillèrent, il sourit, chose qui n’était pas arrivée depuis la mort de ses parents. Chiyo entreprit donc de lui montrer sa collection de marionnette et proposa à l’orphelin de le former.
 
Les choses furent plus rapides que la vieille dame n’aurait pu l’imaginer, même dans ses rêves les plus fous. Sasori apprit vite…Très vite, plus vite qu’elle ne l’avait fait elle-même, déjà considérée comme très douée par ses professeurs. Sasori était un prodige comme on en voit que toutes les dix générations, il vivait le Kugutsu, ses marionnettes n’étaient pas simplement des armes, elles étaient le prolongement de lui-même, elles faisaient partie intégrante de son corps…Comme si lui-même en était une. Ce génie ne se reflétait pas simplement dans sa manière de manipuler les marionnettes, mais également dans sa manière de les créer, il se révéla être un artisan tout aussi ingénieux. Le petit Sasori créa ses premières marionnettes. L’enfant comprit alors quelque chose d’essentiel, les marionnettes étaient éternelles, elles ne connaissaient ni la peine, ni la mort, ni la fin, ni la colère. Cette idée fut semblable à une graine, une graine qui s’enfouit dans le terreau fertile de l’esprit du jeune marionnettiste et qui commença à germer. La première fois qu’il dérapa…Eh bien ce fut lorsqu’il créa les marionnettes à l’effigie de ses parents pour les remplacer. Une expérience qui s’avéra douloureuse lorsque ces marionnettes tombèrent et se brisèrent…Laissant Sasori devant une réalité au moins aussi douloureuse : ses parents étaient partis et il ne pourrait pas les remplacer par les marionnettes qui n’étaient pas vivantes.
 
Les années passèrent et il devint un pré-adolescent. Enchaînant les citations laudatives de l’académie et du village, il se fit un nom et devint un des ninjas les plus doués de sa génération. Chiyo, qui avait été assez inquiète à la suite de l’épisode malheureux des marionnettes de ses parents, redevint confiante en le parcours de son petit-fils. A mesure qu’il avançait en âge, l’adolescent créa de plus en plus de marionnettes, de plus en plus sophistiquées. Les ninjas adeptes du Kugutsu lui demandèrent même de créer certaines de leurs marionnettes. Sasori n’en demeurait pas moins froid, une partie de lui était morte avec ses parents et il devait se rendre à l’évidence…les marionnettistes étaient humains, ils seraient emportés par le temps et la vieillesse…Et les marionnettes, aussi éternelles soient-elles n’étaient pas vivantes. Peu à peu, la graine qui avait germé en son esprit se transforma en plante de la colère, puis en arbre de la névrose qui fit pousser son fruit…une psychose foudroyante qui l’amena à cette idée étrange : les marionnettistes devaient devenir des marionnettes s’ils voulaient vraiment appliquer leur art.
 
Acte III : miroir brisé.
 
Sasori finit par franchir le pas…Il se mit à vouloir expérimenter ses sombres théories. Dans sa quête de l’éternel, le marionnettiste abattit un ninja de Suna. C’était un soir d’Automne, alors que le soleil grillait inlassablement les rues du village de sable. Comment s’appelait sa victime ? Qui était-elle ? Sasori ne le savait pas et il s’en moquait, il ne serait que le premier d’une longue liste. L’homme fut attrapé par surprise et assommé pour finalement être transporté jusqu’à l’atelier du jeune homme. Ce dont Sasori se souvient, c’est de sa main fébrile qui le vida de son sang, évacuant toute cette pourriture obscène qui le rendait humain. A mesure que le travail du marionnettiste avançait, l’homme perdait peu à peu de son humanité, se plaçant dans le registre de l’éternel. Les frissons glacés d’admiration parcouraient l’échine du jeune Sasori, il se souvint même avoir pleuré lorsque son œuvre fut terminée. Tel le papillon sortant de sa chrysalide durant sa métamorphose, un Art était né, l’Hitokugutsu ou l’école du Rouge.
 
Petit à petit, le jeune Sasori, alors âgé de quinze ans, multiplia les incursions nocturnes. Les ninjas disparus commencèrent à être foison au point que les autorités de Suna lancèrent une enquête. Chiyo et le Kazekage eux-mêmes furent sollicités. Les conclusions ne mirent pas longtemps à apparaître clairement…Un élément dissident au sein de Suna était en train d’éliminer des hommes et des femmes et de les faire disparaître. Sasori avait atteint le sommet de son art, il s’était entraîné et pouvait maintenant manier dix marionnettes en même temps, le maximum que pouvait atteindre un shinobi avec sa spécialité. Comme il l’avait prédit, ces marionnettes qui n’étaient que des tests avaient conservé leurs habilités et étaient capables de conserver les natures de chakra qu’elles maniaient. Malheureusement, le résultat n’était pas parfait car il fallait toujours un marionnettiste pour les manœuvrer. Se moquant éperdument du fait que les autorités convergeaient vers lui, Sasori continuait ses expériences, au fond de lui, il savait qu’il approchait de son but ultime.
 
Ce fut une nouvelle soirée, une soirée où le soleil se couchait et inondait les paysages sableux de Suna. Les choses se bousculaient dans l’esprit du jeune adolescent, l’Art, l’éternité, c’était ces concepts sur lesquels il devrait travailler. Un artiste est cependant toujours amené à se surpasser et Sasori savait que Suna serait clairement une entrave à sa quête, les shinobi ne comprendraient pas. L’humanité était polluée par ses sentiments et les idéologies propres à chaque humain déformaient la perception de ce qui était essentiel et beau, ce qui durait. Si Sasori voulait devenir le fondateur de son propre mouvement et surpasser Monzaemon Chikamatsu, le créateur du Kugutsu, il devrait se débarrasser des faiblesses inhérentes au marionnettiste. Depuis qu’il avait commencé à exercer son art, le jeune homme avait développé un sens inné pour découvrir les faiblesses de chaque marionnettiste et en faisant la synthèse de tout cela, il en était arrivé à la conclusion que tous avaient un point commun : sans leur marionnette, ils étaient démunis… Pire encore, leur condition humaine les condamnait à être les victimes de leurs sentiments et de leurs désirs, ce qui était la cause de nombreuses erreurs de jugement et également de la défaite. La défaite, dans un monde de guerre et de combats à mort il était clair que cela ne pardonnait pas…toute défaite menait irrémédiablement à la mort et la mort menait à l’oubli. L’oubli était un ennemi de l’éternité et donc de l’Art. A force de tourner et de retourner le problème dans sa tête, Sasori avait compris qu’il devrait se débarrasser de sa propre humanité s’il voulait atteindre la sublimation de cet Art qu’il pratiquait depuis quelques temps déjà. Bien évidemment, tout cela passait par un point essentiel…Déserter le village de Suna. Suna était devenu un problème, les règles, les ordres et tout le reste, si on considérait les faits, Sasori avait toujours été un shinobi exemplaire, mais la pression inhérente au village était devenue une entrave qui l’empêchait de pratiquer son Art. Il était temps de remédier à tout cela. La vie de déserteur était difficile et il fallait avoir un certain niveau dans les arts ninjas pour réussir à survivre longtemps tout seul, étant un ninja d’élite de Suna, Sasori serait activement recherché et il savait que cela passerait par des combats contre ses anciens frères d’arme. Il y avait cependant quelque chose que le village de Suna avait et que Sasori voulait aussi…le trésor qui faisait de la nation du Sable une grande nation…Son chef. Sandaime Kazekage, le possesseur du Jiton…un puissant kekkei genkei qui consistait en l’utilisation de propriétés magnétiques de limaille de fer. Techniquement, si le Sandaime était transformé en marionnette par la nouvelle technique du jeune prodige, il garderait cette capacité et cela donnerait à la collection de Sasori une grande valeur ajoutée…Un pouvoir légendaire et unique par le ninja le plus puissant que Suna ait porté.
 
Combien de temps cela dura ? Sasori lui-même aujourd’hui ne saurait le dire, il fit ses affaires rapidement et s’introduisit dans les appartements du Kazekage. Le combat fut extrêmement violent mais pourtant assez rapide. Le Sandaime poussa Sasori dans des limites qu’il n’avait jamais atteintes, utilisant le Jiton et détruisant une grande partie des marionnettes du jeune Scorpion. Ce qui permit à Sasori de le vaincre ? Ce ne fut pas sa force brute, car il était bien moins puissant que le Sandaime, mais ce fut une éraflure, petite coupure réalisée par une de ses marionnettes sur la joue du Sandaime, le puissant poison du scorpion fit alors son effet, et le Kazekage finit par tomber, mourant. La suite fut simple, en quelques minutes Sasori avait quitté les lieux et s’était rendu dans le désert…La cavale commença. Durant la fin de cette nuit, le marionnettiste travailla à nouveau, épris d’une émulation et d’une exaltation qui firent naître en lui tremblements et excitation. Le Sandaime fut vidé de ses organes et de son sang. Peu à peu, l’humain poisseux qu’il était fut débarrassé de ce qui le destinait à une immonde pourriture, après deux heures de travail, le Sandaime était totalement vidé, après quatre heures de travail, ses os, sa peau et ses muscles furent immobilisés et fixés par une résine de la composition de Sasori, après six heures de travail le Sandaime était fin prêt, ses mécanismes étaient huilés et les lames affûtées. Les yeux de Sasori fixaient l’œuvre avec insistance, un regard fixe et émerveillé, ce fut à cet instant que l’artiste comprit sa vocation, l’école du Rouge était née…Il n’était plus simplement Sasori…il était Akasuna no Sasori, ce petit sobriquet qu’on lui avait donné en raison de l’efficacité de ses marionnettes. A l’instar du scorpion il se cacherait dans sa tanière, attendant le moment opportun pour bondir sur sa proie et l’empoisonner de son poison. Le sang allait dès lors couler sur le sable de Suna et la direction que prendrait ses œuvres était simple, claire et limpide : l’éternité.
Acte IV : criminel.
 
Quelques semaines se déroulèrent et durant ce laps de temps, Sasori put expérimenter la puissance de cette nouvelle marionnette, le Sandaime, ce fut à cet instant qu’il sut qu’elle était sa préférée. Plusieurs équipes de chasseurs de déserteurs étaient parties à sa recherche et pourtant, aucune de ces équipes ne revint au village faire son rapport…Sasori était devenu un criminel de haut rang et son talent inné pour son art lui permit de défaire tous ces adversaires venus de Suna pour le capturer. Mais les choses étaient en train de stagner, l’artisan le savait, il savait qu’il ne pourrait pas repousser éternellement l’échéance…Il était encore jeune et son corps ne portait pas les marques de l’âge, c’était le moment ou jamais d’effectuer la transformation qui abolirait les faiblesses du marionnettiste. Le jeune homme entreprit alors quelque chose d’inédit, il fabriqua une réplique exacte de son corps avec de nombreux équipements…une marionnette qui nécessita plusieurs jours de travail tant les détails devaient être soignés : bouche et yeux articulés, cheveux particulièrement réalistes et le tout à l’échelle. Les choses se terminèrent par un trou au niveau de la poitrine…Sasori savait qu’il ne pourrait pas totalement effectuer la transformation et qu’il devrait conserver une part résiduelle d’humanité s’il voulait réussir à utiliser son chakra. La suite fut bien moins conventionnelle, le marionnettiste prit possession de cette marionnette et entreprit d’opérer son corps, gardant le strict minimum dans ses organes vitaux, injectant de nombreuses résines et des conservateurs pour permettre à ces organes de ne pas pourrir dans la boîte qui lui servirait de cœur. Le point final de la transformation arriva alors, Sasori brancha le cœur dans sa marionnette. Un nouveau corps…un corps sans faiblesse, sans sentiments, il était devenu le marionnettiste parfait. Il savait qu’il avait fait un pas en direction de l’éternité et dans un geste lourd de symbole, il entreprit de brûler sa dépouille qui ne tarderait pas à pourrir. Sasori était devenu un maître, il était allé beaucoup plus loin que la plupart des marionnettistes étaient allés.
 
Quelques années passèrent et sa collection s’agrandit. Sasori s’était fait un nom, il avait défait des ninjas puissants et sa prime au Bingo Book avait gonflé au point qu’il soit reconnu comme un criminel de classe internationale, il était maintenant un nuke-nin de rang S. Ce fut à cet instant qu’il fut approché par cette étrange kunoichi. Sasori se souvient de tout, sa cape étrange avec ses nuages rouges…Son regard froid et ses paroles au sujet de cette étrange organisation. Une organisation criminelle que Sasori refusa de rejoindre, s’il avait quitté Suna ce n’était pas pour de nouvelles contraintes. S’en suivit un combat terrible, combat qui tourna en faveur de la dénommée Konan. La jeune femme lui expliqua les objectifs de l’organisation et qu’il pourrait pratiquer son art sans aucun problème. Le marionnettiste était défait, il abdiqua donc.
 
Acte V : l’Organisation de l’Aube.
 
Ce fut la dernière fois que Sasori utilisa son corps. Il utilisa dès lors un avatar, celui d’Hiruko, la marionnette-armure. Hiruko était un puissant ninja d’âge mûr vaincu par Sasori quelques temps auparavant, probablement celui qui lui donna le plus de fil à retordre après le Sandaime. Hiruko devient le réceptacle qui contiendrait son corps. Akatsuki fonctionnait en binôme et on assigna à Sasori le Sannin de Konoha, Orochimaru. Orochimaru était obsédé par la possession d’un des pouvoirs légendaires de Konoha, le Sharingan, et il ne se cacha pas d’avoir rejoint Akatsuki dans le but de pouvoir un jour s’en emparer. Vaines quêtes basales qui reflétaient la pitoyable médiocrité de l’humanité. Durant leurs missions, le marionnettiste se composa une armée de 298 pantins humains qui lui permirent un jour de conquérir un petit pays pour le compte de puissances ayant payé les services d’Akatsuki. La réputation du marionnettiste était devenue internationale et ses techniques mêlant artisanat, Kugutsu et poison semaient la terreur. Malheureusement, rien n’est immuable chez de piètres humains et Orochimaru finit par déserter, trahissant ainsi l’Organisation. La relation problématique entre Orochimaru et Sasori fut la raison pour laquelle le marionnettiste ne cessa de le rechercher pour l’abattre à l’aide d’espions recrutés par sa technique de lavage de cerveau. L’un d’entre eux fut Yakushi Kabuto.
 
Aujourd’hui, vingt années ont passé depuis la désertion de Sasori et sa collection est une véritable armée. Il a un nouveau binôme, Deidara, un jeune impudent avec des considérations artistiques que Sasori considère comme erronées et qui seront à l’origine de son décès jeune selon ses dires. Alors qu’Akatsuki sort de sa latence, le marionnettiste est plus que jamais prêt à exercer son art…



You
▌Pseudo ou Prénom : Martin.
▌Comment avez-vous connu SnE ? Top site.
▌Comment trouvez-vous SnE ? L’accueil fut chaleureux, j’aime beaucoup le contexte car je joue exclusivement des personnages du manga. Continuez comme ça.
▌Quels sont vos projets ? Jouer Sasori et le développer un peu plus que dans le manga.
▌Quels sont vos disponibilités ? La plupart des soirs si j’ai du RP à écrire.
▌Y a-t-il un mot de passe dans le règlement ? J’étais sur l’ancien forum, de souvenir il n’y en avait pas.






P.S. : je ne suis pas très bon en graphisme et je ne suis pas sur mon ordinateur principal, je n'ai donc pas mis d'avatar, j'en ferai un lorsque je serai sûr d'avoir ou non Sasori. Merci de votre compréhension.
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Matsuden MarikoMessages : 101
Date d'inscription : 01/09/2014

Fiche ninja
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Akasuna no Sasori, le maître du théâtre rouge Left_bar_bleue120/200Akasuna no Sasori, le maître du théâtre rouge Empty_bar_bleue  (120/200)
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Matsuden Mariko
Genin de Kumo
Akasuna no Sasori, le maître du théâtre rouge EmptyLun 15 Sep - 19:24
Bienvenue,

Je ne vais pas faire un long discours cette fois. Pour moi cette fiche est digne du rôle auquel tu peux prétendre. Tu nous explique bien la psychologie particulière de Sasori. J'ai adorée la façon dont tu as raconté son histoire. Juste dans village tu mets Akatsuki et non Suna. En gros c'est le groupe auquel tu es rattaché.  Wink

Je te valide donc Nunkenin de Rang S level 35.

Tu as le droit à un lancé de dé bonus de présentation pour cette fiche de qualité.

Tu as 150 Ryos. Tu peux aller faire ta FT.


Dernière édition par Matsuden Mariko le Lun 15 Sep - 19:27, édité 1 fois
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Maître du jeuMessages : 415
Date d'inscription : 30/08/2014

Fiche ninja
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Akasuna no Sasori, le maître du théâtre rouge EmptyLun 15 Sep - 19:24
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