Un simple texte ne pourra jamais vous décrire l'étendue de la personnalité de mon personnage. Un homme tellement complexe que même les personnes les plus proches de de Nagato ne sauront vous parler de lui. Vous vous demandez sûrement pourquoi ? Pour la simple raison que chaque personne naît avec une feuille blanche. Cette dernière se remplit au fur et à mesure qu'elle grandit. Celle du jeune Uzumaki Nagato a été remplie un peu plus tôt que celle des autres. La cause principale est l'environnement dans lequel il a grandit. En quelques années, il est passé de l'enfant gentil et naïf à un homme sans pitié et utopique.


Commençons par le commencement. Parlons de son humeur et de son caractère avant qu'un groupe de ninja du village caché de Konoha ne tuent ses parents. Le sourire n'était pas tout le temps dessiné sur son visage d'enfant, mais il souriait quand il le fallait. La nourriture n'était pas fameuse, mais il mangeait à sa faim. La guerre faisait rage, mais il dormait en paix. Des centaines de personnes périssaient chaque jour, mais ses parents demeuraient en vie...


Le temps passe, les gens changent. C'est exactement ce qui est arrivé à notre jeune protagoniste. Place aux adjectifs qui qualifient sa personnalité !
Premièrement, je dirai qu'il est froid, ou pour être plus précis, il est devenu froid. Quand est-ce que ? Juste après la mort d'un certain Yahiko; son unique meilleur ami avec Konan. Nous pouvons ressentir cela à travers ses actes, ses dires et même ses pensées. Allons au deuxième à présent. Sage, ce qui me fait penser que Nagato possède en lui cette qualité ce sont ses dires. Prenons pour exemple une des nombreuses citations qu'il a dit : « Même le plus innocent des enfants peut grandir en découvrant ce qu'est la souffrance d'un homme. C'est ses paroles et ses pensées qui font de lui un homme. » Nous arrivons à voir que sa compréhension de la vie et du mental humain dépassent la moyenne ...
Place au troisième. Ici, je dirai qu'il est plutôt Utopique et cet adjectif reflète parfaitement ses objectifs ainsi que ses convictions. Le désir d'instaurer une paix durable et d’éradiquer les guerres et ceux qui les causes est pour lui bien plus qu'un nindô. C'est une promesse qu'il renouvelle chaque jour, en utilisant un certain Tendô. Pour ce qui est du reste de son caractère, la meilleure façon de le savoir et de le côtoyer quelques temps, mais c'est là qu'intervient le cinquième, insociable. La seule personne capable de l'approcher autant qu'elle le souhaite, sans courir aucun risque n'est autre que son Ange, Konan. Il y a aussi les autres membres de l'Akatsuki, mais c'est purement professionnel. Aucun des sept autres membres ne se permet de lui parler pour « Faire connaissance ». Pour finir, je dirai que le descendant des Uzumaki possède les qualités requises pour tenir une organisation. Son courage, son sens de la responsabilité et sa puissance font de lui le leader idéal, le guide tant attendu et le sauveur de ce monde.
 

Ame no Kuni, un village en ruine qui pleure depuis bien trop longtemps. Lui qui subit de plein fouet les collisions entre les cinq grandes nations à travers l'histoire, son état ne cesse de s'avilir. C'est sans doute à cause de cela que la pluie ne s'arrête jamais. Le pays et son peuple sont trop tristes, je ne vais pas les éclairer et les réchauffer jusqu'à ce que la paix s'installe, dis sûrement le soleil. Les villes - ou les décombres qu'il en reste  - servent de foyer pour la minorité de survivant qui occupe encore ce pays qui a tant mal. La nourriture se fait de plus en plus désirée. et les meurtres font à présent parti du quotidien de chaque Ame-jin. Bref, pour résumer ce qui se passe, le peuple a faim, il souffre, il meurt à petit feu. La nation pleure, tombe et part petit à petit ...


Ce n'est pas l'histoire d'Ame qui nous intéresse. Pénétrons le village, fouillons ses quartiers, ses maisons jusqu'à ce qu'on atteigne une petite demeure dans un piteux état. Dans cette dernière vivaient trois personnes; deux parents et leur unique enfant. La guerre faisait rage, ils ne pouvaient malheureusement pas être en paix. Le père faisait tout ce dont il était capable pour essayer de ramener de la nourriture à son épouse et Nagato. Un petit enfant qui sentait encore l'innocence ... Cet enfant, s'était moi. J'étais seul, je n'avais ni amis, ni jouets, ni animal de compagnie ... La peur se faufilait à travers les gouttes d'eau qui tombaient sans cesse du ciel assombrit par les nuages gris pour enfin terminer au plus profond de mon cœur. Mes parents essayaient de me montrer le contraire en me souriant et en me disant de ne pas m’inquiéter, mais même à un âge précoce, j'arrivais à comprendre que si on bougerait pas dans les jours à venir, nous connaîtrons sans aucun doute le destin de nos voisins.
Avant de vous raconter toute mon histoire, laissez-moi faire une petite présentation du petit enfant que j'étais. Nagato, un jeune roux pleurnichard, peureux, fragile et seul. Je devais avoir entre quatre et six ans à l'époque. Je ne pouvais ni dormir seul, ni sortir et encore moins aller à l'école. Ce qui faisait, hélas de moi un enfant ne magnant ni l'art d'écrire, ni celui de lire. Mon seul compagnon de l'époque était ma petite peluche et mes parents faisaient leur maximum pour me nourrir et me vêtir. Ma vie se limitait à s'endormir tout en ayant peur, se réveiller avec le même sentiment, manger avec inquiétude et ne pas savoir si j'aurai l'occasion d'entendre la pluie torrentielle le jour du lendemain.


Vous connaissez comment était ma vie et à quoi elle se limitait. S'était ainsi jusqu'au jour ou ... Un jour qui restera gravé dans ma mémoire aussi longtemps que je serai dans ce monde. Nous nous apprêtions à dormir, lorsque soudain, nous entendîmes un bruit dans la cuisine. Ma mère eut peur pour moi, elle incita donc mon paternel d'aller voir ce qui s'y passait. Ce qu'il fit, nous descendîmes avec lui pour essayer de nous enfuir. Mes jambes tremblaient, je n'arrivais pas à tenir debout. Les larmes coulaient encore plus que la pluie de dehors. Ma peluche était dans ma main droite, l'autre était tenue par ma mère. Mon père tenait un bâton de fer et s’apprêtait à se lancer à l'assaut des vilains assaillants lorsqu'on l'entendit gémir pour la dernière fois. Ils se débarrassèrent de lui à une vitesse surprenante. Ma mère, affolée et qui ne savait pas quoi faire se jeta sur ces deux individus qui eurent raison d'elle. Je me suis retrouvé tout seul, à terre, sans protection ... Les deux hommes marchaient vers moi, l'un d'eux tenait un Kunai ... Mes yeux voyaient la mort se rapprocher de moi, quand soudain je ressentais au fond de moi quelque chose comme ... Une porte qui voulait s'ouvrir. En l'ouvrant, je perdis la vue. Et quand je me suis réveillé, je n'avais absolument rien compris. Les cadavres de mes parents ensanglantés se tenaient devant la porte de la cuisine et ceux des deux hommes non loin de moi. Ils moururent sans me faire aucun mal. Je ne savais pas qui était l'auteur de cela, mais ma vie fut sauvée, pour cette fois ...


Quelques jours passèrent depuis cette douloureuse tragédie. La maison était vide, rien à manger ou à dépenser. Je devais donc partir et essayer de trouver de quoi manger. J'avais mis mon manteau jaune et je me suis mis en route sous la pluie.
Les pas s’enchaînaient, le trajet grandissait, mais il n'y avait rien d'intéressant. La fatigue commençait à prendre le dessus. Je vis au loin des maisons, j'ai eu l'idée d'aller faire du porte à porte en espérant que l'un de ses habitants aurait pitié de moi. *Toc Toc* ... *Toc Toc* ... Aucune réponse. Je marchais et je frappais aux portes des demeures qui se situaient à ma gauche. Au bout de cinq minutes, une vieille dame m'ouvrit la porte. Elle eut pitié de moi, elle me donna un petit morceau de pain. S'était insuffisant, mais ça allait me maintenir en vie.
Juste au moment où j'allais manger ce que je venais d'avoir, je vis au loin un chiot très affaibli qui n'arrivait même pas à tenir sur ses pattes. L'envie de manger était très grande, mais j'eus pitié de lui. J'ai coupé mon morceau de pain en deux et je lui ai donné la moitié. C'est à partir de ce moment que je me suis attaché à cette pauvre petite bête. Nous traversions ce long périple à deux. Même si ce n'était qu'un animal, la solitude qui rongeait mon cœur s'est apaisée.

La routine s'installa. Les journées se ressemblaient, essayer de trouver de quoi se nourrir. Les nuits étaient pareilles aussi, trouver un coin où on pouvait dormir à l'abri de la pluie. Plus les jours passaient, plus ça devenait dur de trouver de quoi survivre. La guerre faisait rage, la mort nous attendait à chaque recoin. Notre espérance de vie était minime ...

EN COURS

▌Pseudo ou Prénom : 
▌Comment avez-vous connu SnE ? TOP SITE
▌Comment trouvez-vous SnE ? TRES BEAU
▌Quels sont vos projets ? DEVENIR LE DALAI LAMA
▌Quels sont vos disponibilités ? 5 OU 6 JOURS PAR SEMAINE.
▌Y a-t-il un mot de passe dans le règlement ? PAS QUE JE SACHE.