KahuroMessages : 108 Date d'inscription : 19/09/2014
Fiche ninja Rang - Niveau: A - 22 Expérience: (310/325) Informations ninja: | | Lun 22 Sep - 14:17 | |
Informations ▌Nom : N/A ▌Prénom : Kahuro ▌Surnom : L'hôte, l'ombre venue du ciel.
▌Âge : 17 ans ▌Sexe : 23 cm
▌Lieu de naissance : Kiri ▌Village : Kiri ▌Grade et niveau : Chûnin de niveau 20, hôte de Gobi
Psychologie Kahuro a un esprit assez détaché de manière générale, il protégera toujours ceux à qui il tient mais ne le laissera pas paraitre, il est plutôt à agir qu'à parler. Il préférera dans un lieu public parler de sujet stupide que de parler d'attachement, peut être une fierté cachée. Enfin bref dans tous les cas il est discret, toujours froid et ne rigole pas même aux blagues drôle d'un ami ou rarement. Pourtant il dira toujours qu’il vaut mieux vivre heureux peu de temps, que d'avoir une longue vie monotone. Lorsqu'il est dans l'adrénaline de la bataille, rien ne l'arrête, il n'hurle pas, toujours très silencieux et détaché. Quand il se bat, il garde presque toujours sa main gauche sur son Katana, comme pour se préparer à le dégainer. Il est d’ailleurs assez courant qu’il rengaine son arme après une technique même au plein milieu d’un combat. Il est assez insensible vis à vis de la mort et des situations dégueulasse, dès fois on se demande si il n’est pas un peu hypocrite sur les bords, c'est d'ailleurs surement le côté le plus détestable de sa personnalité. Il aime la nourriture, l’alcool et le contact social pourtant ou du moins, il le simule. Il adore le théâtre, les procès ainsi que les plaidoyers publics. Par-dessus tout, il adore s’entrainer en compagnie de quelqu’un. Kahuro a beau être froid et parfois asocial, il n’est pas solitaire dans sa vie de tous les jours. Paradoxe ? Il reste un être humain et l’être Humain est paradoxal. Il entretient également une sorte de schizophrénie avec son Bijuu, il lui parle et partage ses ressentis ou même ses impressions sur les situations. Gobi lui réponds parfois, parfois pas. Leur relation est en évolution perpétuelle si bien qu’il est difficile de définir si lui et son Bijuu sont amis ou ennemis. Son style de combat est parfois plus proche d’une sorte d’assassin que d’un véritable guerrier honorable. Il n’a aucun remord à se cacher, frapper dans le dos ou d’attaquer en surnombre.
Histoire Savez-vous ce que c’est d’avoir grandi en étant seul au monde ? Seul avec son subconscient, avec pour unique ami une créature de mort et de destruction. D’être uniquement traité comme un objet et non pas une personne ? C’est ce que j’ai vécu, depuis toujours, sachant pertinemment qu’au fond de mon âme, une partie de folie envahissait mon esprit à chaque fois que j’entrais en introspection de ma vie. Elle était dénuée de sens à mes yeux, dénuée de but étant donné que je ne pouvais attendre aucune réussite sociale à cause de ma condition démoniaque. Il est intéressant de revenir à mon origine, pour voir à quel point l’être humain peut être considéré comme quelque chose de négligeable et surtout saccarifiable. Mon père était samouraï, un samouraï qui espionnait pour le compte de Kiri, un traitre, un moins que rien qui avait trahit le sens de l’honneur de son ordre pour sans aucun doute de l’influence et de l’argent supplémentaire ou par simple ambition. Il était doué dans son art et un guerrier valeureux et vétéran de son organisation. Il était vu de tous comme un homme admirable et serviable prêt à donner sa vie pour son Daimyo. En réalité, il aurait vendu sa mère pour quelques ryôs de plus. N’est-ce pas ce qu’il a fait de moi après tout ? Un objet d’alliance pour calmer les litiges entre Kiri et les Samouraïs en prenant un enfant « sang mêlée ». Ma mère était une pauvre Chûnin de Kiri d’à peine seize ans quand elle se fit prendre par mon gros porc de père qui était en pleine trentaine. Tout ça pour enfanter un gosse, moi en réalité qui servirait d’arme pour mon village dont je venais déjà qu’à moitié. Lors de ma naissance, je laissais à ma mère le souvenir d’un viol et du sacrifice de son intégrité et de son corps pour son village. Sa première expérience sexuelle et elle finissait mère à l’âge de dix-sept ans pour son village. Autant vous dire que j’étais un enfant qui allait recevoir beaucoup d’amour de la part de ses deux parents.
En plus de cela, mon village comptait faire de moi une réelle réussite sociale en faisant de moi un hôte. L’hôte de Gobi, le démon à cinq queues. Mi dauphin, mi cheval possédant une vitesse et une puissance tellement dissuasive que je servirais uniquement à cela. Tout comme l’ensemble des autres hôtes existants en ce monde. A peine j’avais hurlé au contact de l’air à la sortie du ventre de ma génitrice que mon existence se promettait d’être agréable. J’ai grandis aux côtés de ma mère, Natsumi et de mes grands-parents en étant bébé. Elle essayait tant bien que mal de basculer dans ce monde d’adulte en élevant un enfant qu’elle n’avait jamais désiré et qui pouvait être une véritable bombe à retardement au vu de ce que j’avais à l’intérieur de moi. Ma « famille » vivait un calme le plus totale en sachant que si à tout moment je décidais de laisser le démon sortir, ce serait les premiers à se faire massacrer et mourir dans d’atroces souffrances. Autant vous dire que dès mon plus jeune âge, dès que je pus prendre conscience du moi et des autres, j’ai compris que je n’étais pas normal. Ma mère devait s’occuper de mon éducation basique, les jours de la semaine, écrire mon prénom, savoir faire les premiers signes. Je n’avais pas donc contact que ça. Je ne pouvais qu’admirer à l’extérieur les enfants s’amuser et découvrir les joies de la vie en communauté. J’étais heureux pour eux d’un côté, et d’un autre j’étais jaloux. Je me sentais tellement seul, voyant ma famille bientôt comme mes geôliers mais je n’eus pas vraiment le temps de mettre en place mes plans d’évasions que les ennuis vinrent à moi. Je devais avoir six ans, je ne sais pas vraiment, on ne fêtait pas mon anniversaire car le souvenir de ma naissance devait laisser un goût très amer. On était au milieu du repas du soir, j’étais toujours si peu doué avec mes baguettes que j’ai envoyé du riz dans l’assiette de ma grand-mère qui me mit une gifle en plein visage et que je dus rester silencieux. J’avais mal, les larmes me montaient aux yeux, mais je ne devais rien dire, rien laisser paraître car ma présence n’était pas souhaitée et je devais leur être redevable de m’accueillir. Je dû finir de manger dans la cuisine, ma mère se faisant remonter le kimono pour avoir eu l’idée de me faire venir à table avec ma « famille ». Je me suis ensuite occupé de la vaisselle, la tâche à peu près occupante et amusante de la journée. Oui, je n’avais que très peu de jouet et surtout je n’y avais pas le droit d’y accéder pour me distraire, mais uniquement dans un but éducatif et à des heures précises. Donc la moindre activité, même laborieuse représentait une distraction pour moi. C’était autre chose que passer mon temps à discuter avec la voix dans ma tête. Mais on y reviendra plus tard. En pleine vaisselle, alors que je m’efforçais d’enlever une tache de sauce tenace, des exclamations d’hommes se firent entendre et la porte de la maison s’ouvrit. Je ne devais pas me mêler de ce qui ne me regardait pas et je restais donc en silence à faire la vaisselle. Ma tâche venait de partir et j’avais terminé ma corvée. Il ne me restait plus qu’à ressuyer, alors que dans la pièce à côté ma grand-mère hurlait, tout comme mon grand-père. Des bruits qui me rappelaient celui des couteaux que ma mère utilise pour la cuisine se firent entendre puis un cri qui me glaça littéralement le sang, j’en fis tomber l’assiette préférée de ma grand-mère sur le sol qui se fracassa en une centaine de petits morceaux. J’étais mort si elle découvrait ça. Les exclamations de voix ont continuait et le panneau de la cuisine se déchira, avec ma mère qui venait de passer au travers. Elle me saisissait par les aisselles et nos corps traversèrent la fenêtre. Je ne savais pas vraiment si elle m’avait lancée ou si elle était encore contre moi au début, les secondes dans les airs parurent pour des heures, me demandant si c’était la fin car j’avais cassé l’assiette de ma grand-mère. Et c’est seulement le choc de mon coude sur le sol et le bruit horrible de fracas de celui-ci qui me ramena à la réalité. Mes yeux ont tournés dans tous les sens et ma vision se troublait, comme quand j’avais gouté le saké de mon grand-père un soir quand il dormait dans le canapé. Sauf que cette fois-ci, je perdis conscience. C’était un certain temps plus tard que je me réveillais, visiblement plus en mouvement. La vision encore trouble et une lourde douleur au niveau de mon coude me rappela les derniers événements que j’avais vécus. Au bout de quelques secondes, je remarquais le corps inanimé de ma génitrice sur mon côté droit. Elle avait de nombreuses blessures et une pointe de ma personne éprouvait de la crainte à l’idée de la perdre. Car celle que j’avais d’abord prise pour morte bougea légèrement la tête en me sentant gigoter. Elle contenta de pointer une direction, nous étions visiblement loin de notre maison et je découvrais le magnifique environnement qui se trouvait à l’extérieur. Un environnement humide et brumeux, où je ne voyais pas à plus de dix mètres devant moi. Des sons très faibles sortirent alors de la bouche de celle qui m’avait mis au monde. « Par là.. Va retrouver les samouraïs du pays du fer. » J’haussais les épaules avant de saisir ma mère sous les aisselles, la douleur de mon coude lorsque je tentais de le mouvoir me rappela encore une fois la chute. Elle avait raison de vouloir me laisser partir seul. Mais mon for intérieur m’invitait à tenter le coup. Et c’est alors que d’un bras, je la trainais comme je pus. Bien sûr, on ne fit pas une grande distance avant que je sois à bout de force et elle entrain de souffrir le martyr. Pourtant, pour une fois dans ma misérable vie, j’eu de la chance. Un couple passa en caravane près de nous et en implorant leur aide, ils acceptèrent de nous prendre en charge, après avoir vidé la sacoche pleine de morceau rond en argent à ses côtés. J’apprendrais plus tard qu’il venait de la dépouiller. On fit alors route vers le pays du fer, qui serait bientôt mon nouveau chez moi. Sur le chemin, la femme s’occupa de ma mère, lui retirant les trois kunais qu’elle avait dans le dos et luis banda ses blessures. Elle ne me disait rien mais je savais pertinemment que ça ne présageais rien de bon. J’avais mal pour elle mais d’un côté, à part me nourrir et m’habiller, elle n’avait jamais rien apporté d’autre à ma vie. Les autres enfants dehors câlinaient ceux qui semblaient être leur parent. Moi, ça n’arrivait jamais donc elle avait du mal à avoir beaucoup de valeur à mes yeux. Surtout que mon ami, celui qui n’avait pas de nom me disait qu’elle ne m’aimait pas et qu’il fallait que je me méfie d’elle. J’étais peut être seul, mais en rêve et régulièrement, j’avais cet ami, cette sorte de dauphin cheval qui me parlait. On partageait des brins de discussions et il me donnait les rêves de partir et les raisons d’haïr ma mère et mes grands-parents. Après tout, c’était le seul à me donner beaucoup d’intérêt, donc je l’écoutais. Mais j’avais toujours mon bon fond de pensée qui me dissuadait de faire ce qu’il dit. Au final, ma mère s’en sortit mais elle était très fatiguée. Elle ne m’a pas vraiment parlé du reste du voyage et une fois au pays du fer, elle marchait difficilement mais me tenait quand même la main. Elle pleurait de temps à autres sans raison à mes yeux mais je ne dis mots. Je n’avais que faire de son chagrin. Une fois là-bas, malgré sa lenteur, le chemin fut court et nous arrivèrent à un grand palais qui était vraiment magnifique où se dressait des guerriers en armure de bambou avec une longue lame à la ceinture. Beaucoup en avait soit une autre plus courte soit une deuxième de la même taille. Le Mon affiché sur leur tunique était celui du pays du fer.. Logique mais en tant qu’enfant je n’avais rien su remarquer de toute façon. On passait plusieurs salles, ma mère parlait, les hommes semblaient suspicieux en la voyant et finalement on se retrouva face à un homme grand et musclé qui portait cette même armure de bambou et en qui je me reconnaissais des traits de visage particulier. Oui, c’était mon père, fin de trentaine à gérer les affectations d’un groupe de samouraï. Ils parlèrent tous les deux pendant un moment, puis ma mère me poussa légèrement vers lui et il me fit signe de venir. Sans un mot, comme toujours, je me plaçais à ses côtés et j’observais la Chûnin partir sans même me dire au revoir. A ce moment-là, ma vie pris une tournure bien plus rude mais bien plus intéressante. Kimono, Katana et arts martiaux furent mes nouveaux mots de vies. Les débuts fut rudes, mais mon ami m’aidait et me donnait la volonté de vaincre que ce soit parfois en s’énervant et parfois en m’encourageant. Mon père par contre m’encourageait en permanence, d’après lui je faisais des progrès rapide « pour un gamin ». Même lorsque mes muscles brûlaient et que mon corps refusait de répondre, je me tuais à la tâche car j’avais un objectif, pour la première fois dans ma vie je crois. Maîtriser un art que quelqu’un s’est proposé de m’enseigner. Je ne le savais pas, mais en réalité, les hommes qui avaient attaqué ma famille était un groupe d’extrémiste qui en avait marre de vivre sous la peur des démons à queues et avait voulu me tuer. En réponse à ce genre d’acte, la décision de ma mère de me mettre aux côtés des samouraïs fut bien vue et cela apportait une part de conciliation entre les deux camps avec un enfant sang mêlée qui a appris aussi bien dans un village que dans l’autre. De mon côté, j’étais sur l’entrainement, le Wakizashi fut ma première arme, le Katana étant bien trop lourd pour moi. En grandissant, j’appris par cœur mes séries de coups, d’exercice et le jour de mes huit ans vinrent s’ajouter les visites d’un Jônin de Kiri qui était là pour m’apprendre les bases sur le Chakra, le Ninjutsu et la vie de Ninja de manière générale. Je suivais un cursus pluridisciplinaire et ma vie autrefois ennuyeuse et sans activité était aujourd’hui complète et très savoureuse. Pourtant, jour après jour mes yeux se tournait vers l’extérieur et la volonté d’explorer ce monde hostile. Les entraînements sur les techniques Ninjas étaient intense, le Jônin était particulièrement dur avec moi et exigeait de moi parfois l’impossible d’un cours à l’autre niveau entraînement, si bien que ma courbe progression en Taijutsu et Kenjutsu diminua peu à peu mais je ne le délaissais jamais. Et j’étais fier de montrer ma maîtrise des différentes techniques de base et de défense Ninja. J’étais déjà selon lui clairement au niveau en ce qui concerne le côté physique. C’est ainsi qu’était et resta organisé ma vie jusqu’à mes onze ans, Taijutsu, Kenjutsu et Ninjutsu à rythme plus ou moins régulier selon le temps de mon père et les passages du Jônin de Kiri. On me parlait peu à peu de ce tatouage sur mon ventre et je comprenais que mon ami que je pensais uniquement dans ma tête était bien réel. Alors que mon esprit s’affinait, je prenais conscience que mon existence avait un but et mon isolation avait été volontaire. Pour mon âge, j’étais un combattant très rapide et très doué pour le combat au corps à corps, je me débrouillais en Ninjutsu, je n’avais par contre aucun talent en genjutsu des tentatives qui avaient été faite. On a ensuite commencé à me former à l’examen Genin à venir, selon les mœurs actuelles, je devrais tuer les autres prétendants au titre mais j’étais apparemment clairement en avantage au vu de ma condition. Je n’avais pas bien compris ce dernier point, mais dans tous les cas, je ne comptais pas mourir maintenant. Ce qui était sûr c’est que mon acharnement à l’entraînement reçu un pic et mon père m’aida à perfectionnait un art qui deviendrait bientôt un geste signature pour moi. L’art de dégainer et de frapper dans le même mouvement, le Iaijutsu. Technique très spécifique aux samouraïs, j’étais une sorte d’hybride de toute façon non ? On m’apprit également à esquiver des ninjutsu basique comme des boules d’eau, des poings de terre, apparemment les plus doués des aspirants genins sauraient sûrement en maîtriser. Et au bout d’un moment vint l’instant de l’épreuve finale. J’avais douze ans sur ma tête et on avait fait que me bassiner depuis un an sur la difficulté de cette épreuve, pourtant j’étais confiant en mes capacités alors que nous étions en route pour Kiri. Sur le chemin je revivais cet instant qui six ans en arrière avait métamorphosé ma vie entière. Mon ami bouillait d’impatience à l’idée de l’épreuve, était-ce la peur ? Ou l’idée de devoir tuer des gens ? Je crois que la deuxième option me semblait plus probable. Le village que j’avais quitté enfant m’ouvrait maintenant ses portes après m’avoir jeté dans un bain de sang. J’avais abandonné l’idée de revoir ma mère qui avait apparemment quitté le village après s’être remise de ses blessures. Je suppose que c’était de ma faute, mais je ne pouvais pas y faire grand-chose si ce n’est espérer qu’elle vivrait plus heureuse ailleurs. Sans plus attendre, je fus guidé jusqu’à l’arène de la brume sanglante où aurait lieu l’épreuve. Mes doigts ne pouvaient s’empêcher de gigoter sur la poignée de mon Katana sachant que pour la première fois, il allait trancher pour tuer. Une certaine partie de moi s’extasiait à l’approche de ce moment, était-ce mon ami qui me faisait me sentir ainsi ? Le moment était venu, nous étions une dizaine, chacun se tenait prêt, l’arme sortie. Sauf moi, qui la gardait dans son fourreau, et j’avais d’un seul coup, horriblement peur, peur de ce qui allait se passer et du fait que j’allais peut être mourir et tout perdre dans un instant. Un rocher était proche de moi et assez haut pour me cacher. Le Ninja instructeur donna le départ et tout le monde courrait sur un adversaire, moi je courus me cacher. « Lâche, lâche ! » j’entendais mon ami me crier ces mots en mon for intérieur, pourtant j’étais incapable de bouger, surtout en entendant des cris de douleur et probablement de mort proche de moi. J’attendrais que ça vienne à moi.. C’était la meilleure idée.. A cet instant précis, me tournant littéralement le dos, un enfant de mon âge venait de se mettre à couvert pour esquiver une rafale de vent et une force invisible guida ma main droite jusqu’à sa nuque et ma main gauche sur le haut gauche de son crâne et les deux mains forcèrent, de toutes leur forces pour qu’en un instant un horrible craquement se fit entendre et mis fin à la vie du jeune homme. Je venais de lui briser la nuque de manière vraiment sale et déshonorable en l’attaquant de dos. Ca faisait toujours un de moins et je sortis alors de mon découvert pour découvrir six cadavres en plus de celui que je venais de créer. Il restait deux autres personnes qui se combattaient à l’aide d’impressionnant Ninjutsu pour leur âge. La meilleure tactique consistait à attendre qu’ils s’entretuent et de récupérer le dernier. J’allais peut être m’en sortir après tout… C’est ce qui se passa, un utilisateur de Doton venait d’écraser plusieurs projectiles de pierre contre son adversaire et l’égorgea sur le sol alors qu’il était inconscient. Il me faisait désormais face. Il répéta la même technique, et je bondis sur le côté alors que deux morceaux de pierre me percutèrent sur le côté me brisant une côte et mon bras droit. Heureusement que j’étais gaucher. Ça commençait très mal, mais malheureusement pour lui, il décida de rompre la distance pour venir me planter au corps à corps avec son kunai. Il fit un bond pour m’embrocher sur le sol mais d’un rapide saut en arrière je l’esquivais. Il était cependant rapide et allait vite me charger. La question qui se posait était si j’allais être capable de dégainer plus vite que lui ne pourrait m’atteindre. Je savais que je ne comptais pas esquiver sa prochaine attaque. Chargeant mon chakra dans la lame de mon arme comme m’avait appris mon père, je dégainai en un éclair mon katana qui vint se figer à la base du coude de mon adversaire, lui tranchant net l’avant-bras et son kunai avec. Faisant un petit moulinet avec mon katana de mon bras encore disponible, pendant qu’il contemplait son membre coupé en hurlant, je fis glisser le bout de ma lame sur sa gorge au niveau de la carotide, le faisant chuter en arrière et se vider de son sang en quelques secondes. J’étais devenu Genin et avait subis de nombreuses insultes en quittant l’arène de la part de certains qui me traitaient de tricheur à cause de mon ami, mais je n’en tenu pas compte. A la sortie, mon père n’était pas là. Seul mon Jônin de formation qui me lança un sac avec un simple « nous partons ». Sans un mot, je le suivis. Nous quittions Kiri avec apparemment une autorisation. Il devait me former et faire de moi un Ninja redoutable, je ne savais de qui venait l’ordre mais je su que ma vie serait de nouveau bouleversé. Jusqu’il y a quelques mois, c’est avec ce Jônin que je vécu. Entre des entraînements et des missions pour Kiri, nous servions loin du village mais pour le village. Il m’enseigna comment me servir de mon affinité principale qui se révéla être le vent, la loyauté envers mon village, la discipline et toutes les valeurs d’un Ninja aguerrit. Dans des moments de détente, il me parlait aussi de la dureté du gouvernement en place et à quel point le quatrième Mizukage était sanglant. Avec le temps, il m’apprit aussi les bases sur mon ami de toujours, sa nature et le fait que je pouvais le libérer au péril de moi-même dans la plupart des cas. Il m’entrainerait à le maîtriser mais pas avant que je sois devenu Chûnin. Ce fut donc mon prochain objectif, après la maîtrise de mon élément, de quelques nouvelles techniques et du perfectionnement de mon Kinjutsu, je me sentis prêt. Mais il continuait de me dire « Pas encore ». Je finis par prendre dix-sept ans et il continuait à me dire « Pas encore ». J’en perdais patience et surtout « Gobi » comme il l’appelait commençait à vouloir que je le laisse sortir, comme quoi nous resterions unis quoi qu’il arrive. Je lui disais « Pas encore ». Il y a quelques mois cependant, un coup d’état eut lieu à Kiri et nous dûment rentrer au village, il m’apprit que j’étais également inscrit pour le prochain examen Chûnin qui aurait bientôt lieu. Etait-ce l’annonce d’une nouvelle ère ? Difficile à dire car je fus cloisonné de la même manière que quand j’étais enfant pendant presque une semaine. J’avais seulement de quoi m’entrainer et c’est la seule chose que j’ai fait. Je répétais les mêmes enchaînements de coup qu’habituellement, j’affinais toujours mon art de dégainer mon Katana aussi vite que l’éclair et au final, après cette semaine qui fut excessivement longue où je dus me nourrir avec uniquement des ramens. On vint me chercher pour me guider à un autre bâtiment, beaucoup plus grand. A l’intérieur de celui-ci était entreposé ici et là des tas de décoration plus belle les unes que les autres glorifiant notre village à travers ses moments de gloire. Il y avait aussi beaucoup d’enfants qui avaient environ douze à quatorze ans, voir quinze pour le plus vieux. J’avais du haut de mes dix-sept ans au moins une tête de plus que chacun d’entre eux au minimum. Je pris place derrière deux autres genins et j’avais rapidement compris qu’ils allaient faire partie de mon équipe. On était dans une forêt très dangereuse pas trop loin du village de Konoha, l’ambiance était différente ici, beaucoup plus joyeuse hormis dans cette forêt bien entendu. On avait un parchemin du ciel et comme dans tous les examens Chûnin, on devait en trouver un de l’autre type. Mon équipe n’était pas vraiment organisée et la fille transportait le parchemin, j’étais devant et les deux autres derrière moi quand les premiers ennuis surgirent. Un immense gorille apparut devant et commença à arracher des arbres. Il semblait savoir sans nous voir où nous étions. Je me mis à couvert alors que des immenses troncs passait à mon côté gauche. Il y avait quelque chose d’étrange là-dedans. Je compris le subterfuge en voyant que mes camarades n’étaient pas là. Gobi m’hurlait simplement de me réveiller mais je ne savais comment faire car un Kai ne fonctionnait pas. Mon Bijuu s’agitait dans mon ventre quand tout s’arrêta d’un seul coup. Le Genjutsu n’était plus actif. J’étais seul forcément, ils avaient profités pour kidnapper mes camarades. Cependant au bruit des combats que je pouvais entendre, ils étaient juste en bas. J’avais une vue plongeante sur la scène. Ils luttaient en deux contre deux alors que leur spécialiste en genjutsu continuait de les perturber et de faire d’eux des cibles faciles. Je saisis mon Katana dans ma main gauche et calculait mon saut pour le réaliser de manière parfaite. Puis l’air sifflait dans mes oreilles alors que je me voyais atterrir pile là où je le voulais. Katana vers le bas, celui-ci s’enfonça de haut en bas en passant par le muscle du trapèze de ma victime transperçant au passage son cœur. Son contact avait amortit ma chute et j’atterrissais tel une ombre devant les quatre autres personnes qui me regardait horrifiée. Je venais d’exécuter une personne durant un examen inter-village en même temps. Ce n’était pas interdit mais c’est sûr que c’est mal vu. Le corps inerte tomba sur le sol et je me mis en position de garde devant les deux Kumojins. Mes deux camarades bien que choqué en profitèrent pour leur passer un Kunai sous la gorge et nous récupérions rapidement un parchemin de la terre. Ce qui nous fit accéder à la deuxième partie de l’épreuve. Gobi m’avait sauvé quelques temps plus tôt, il était capable d’interrompre un Genjutsu qui me frappait ? Capacité intéressante qui se révélerait sans aucun doute utile à l’avenir. La suite de l’examen Chûnin continua sur un tournoi où nous serions directement évalués pour l’accès au grade. Le gagnant pouvait très bien rester Genin alors que certains perdants pouvaient être promus Chûnin. Etrange mais c’était comme cela à chaque fois. J’eu un certains nombres de combat, les raconter sur ce morceau de papier en détail serait inutile et anecdotique. J’ai été disqualifié en demi-finale. En effet, mon combat de quart de finale fut face à un Ninja de Konoha expert de l’affinité Katon qui ne m’arrangeait pas en tant qu’utilisateur de Fuuton. Mais j’ai réussis à gagner, non pas sans être si blessé que je ne pus continuer. Je me souviens encore du moment, après m’être propulsé en l’air à l’aide d’un jutsu et d’un fil ninja relié à un Kunai, mon adversaire m’envoya une série de trois gigantesques boules de feu, je savais qu’en l’air je ne pourrais pas manœuvrer et que cette erreur allait me coûter le match. J’ai donc chargé mon Katana de chakra et essayé d’estimer sa position masquée par les boules de feu, j’ai visé et envoyé quatre projectiles de Chakra pur depuis ma lame. Camouflé par les boules de feu qu’elles ont traversées, mon adversaire fut frapper de plein fouet et fut KO. Je pris les boules de feu en pleine face et je réussis à tenir trente secondes avant de perdre conscience, assez pour être vainqueur. Suite à cela, j’eu presque deux semaines de rétablissement à l’hôpital. Mon adversaire de quart de final était sur pied avant moi !
Désormais, je suis Chûnin et je vis à plein temps dans mon village maintenant que le calme est revenu avec le nouveau Mizukage. Je travaille sur l’utilisation de mon Bijuu avec mon Jônin qui est là depuis toujours. J’ai même reçu une invitation à faire partie de l’école du sabre pourpre pour mes performances d’épéiste pendant l’examen Chûnin. J’ai accepté et je suis désormais la suite de ma formation au Kenjutsu sous la tutelle d’un de sept épéistes de la Brume. Je suis un hôte avec qui les gens gardent une distance une crainte ou parfois m’accueille comme un des leurs. Ma vie entière a été autour de l’isolement, j’ai appris à vivre comme ça et ça ne changera pas.
You ▌Pseudo ou Prénom : Dylan ▌Comment avez-vous connu SnE ? Je me tape la sœur du fondateur et étrangement on est en bon terme. ▌Comment trouvez-vous SnE ? Il incite à écrire trop. ▌Quels sont vos projets ? Devenir ingénieur en glacière et en prise sur allume cigare. ▌Quels sont vos disponibilités ? le jeudi soir de 16h à 17h pour un Mcflurry. ▌Y a-t-il un mot de passe dans le règlement ? "Mot de passe dans le règlement"
Sinon mon avatar va être fait ce soir par les soins d'une graphiste.
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Uchiha ItachiMessages : 201 Date d'inscription : 01/09/2014
Fiche ninja Rang - Niveau: S - 38 Expérience: (277/400) Informations ninja: | | Mar 23 Sep - 9:43 | | Bonjour Kahuro,
Je te souhaite la bienvenue sur Ekisha et te félicite pour la qualité de ta fiche qui fut très agréable à lire.
Pour la psychologie, j'ai peu de choses à dire puisque tu as été concis, précis, sans en faire trop et sans fautes apparentes. La froideur d'une lame mêlée à la bonté d'un samouraï, j'aime beaucoup !
Pour ton histoire, j'ai apprécié que tu nous parles de l'académie, l'examen Genin, ainsi que l'examen Chunin, il y a un vrai effort pour respecter l'univers de Naruto. C'est dommage que tu ne nous parles pas de comment le village a obtenu Gobi, mais ce n'est qu'un détail. De même, ce sont les Chunins qui sont responsables de l'académie ninja, ou plus généralement des fonctions sociales d'un village, non les Jônins qui partent sur le terrain et qui sont vraiment dans les fonctions militaires d'un village. Le tout est très bien écrit, avec quasiment aucune faute.
Je ne vais donc pas te faire plus attendre et te félicite pour ta fiche, tu deviens Jinchurikii de Gobi et te donne le grade de Chunin de niveau 20. Tu as donc 3000 ryos auxquels vont s'ajouter ceux des 2 dés Bonus que je t'octroie pour ta fiche. Tu peux d'ores et déjà te diriger vers ta fiche technique : la section, qui t'était invisible jusque là, est maintenant visible dans la catégorie "Mizu no kuni".
Bonne aventure parmi nous, Uchiha Itachi, Fondateur de SnE. |
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